
Solaire hors réseau : L’avenir de l’électricité en Afrique
- Le corporate
- 30 janvier 2025
- Editorial
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L’objectif de fournir l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici cinq ans, discuté lors du Sommet de Dar es-Salaam, repose en grande partie sur le solaire hors réseau. L’efficacité de cette solution s’accroît tandis que les coûts diminuent, comme l’analyse un expert cité par le journal Le Monde.
La Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement (BAD), principaux bailleurs de fonds de la Mission 300, ont rappelé que le solaire hors réseau, allant de la simple lampe photovoltaïque aux mini-réseaux capables d’alimenter une localité de manière indépendante, jouera un rôle central dans cette initiative.
Avec un continent bénéficiant d’un ensoleillement abondant, l’énergie solaire constitue une source d’énergie renouvelable et durable. Elle est également compétitive par rapport aux solutions thermiques, offre une simplicité de fonctionnement et une rapidité de construction. De plus, elle s’adapte à toutes les réalités locales, allant des kits solaires pour des foyers isolés aux fermes solaires alimentant des villes entières.
Il est important de rappeler que 80 % des personnes n’ayant pas accès à l’électricité dans le monde vivent en Afrique subsaharienne, soit environ 570 millions d’habitants sur un total de 1,2 milliard en 2022, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Le cas du Gabon est particulièrement révélateur. Malgré l’inauguration de la centrale solaire de la Plaine d’Ayémé en novembre 2024, venue s’ajouter au réseau électrique existant, le pays continue de faire face à des défis énergétiques majeurs. Le besoin énergétique était estimé à 11 000 mégawatts il y a un an, mais l’offre actuelle en électricité demeure largement insuffisante. Les infrastructures sont souvent obsolètes, entraînant des coupures fréquentes, comme c’est le cas actuellement dans l’ensemble des villes du pays.
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