Infrastructures :la RDC sollicite 500 millions de dollars pour construire le corridor de Lobito
- Le corporate
- 21 octobre 2025
- Editorial
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La doléance a été portée par le ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi au cours des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale tenues du 13 au 18 octobre 2025 à Washington aux Etats-Unis.
La République Démocratique du Congo (RDC) n’est pas rentrée bredouille des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale, tenues 13 au 18 octobre 2025 à Washington aux Etats-Unis. Selon les informations du ministère congolais des Finances, « le gouvernement a transmis une requête de 500 millions USD à la Banque mondiale, qui a accepté d’en examiner le financement dans le cadre du projet du corridor de Lobito ». Cette doléance a été portée par le ministre Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi au cours d’une rencontre avec la Directrice générale de la Banque mondiale, Anna Bjerde.
Le corridor de Lobito est une infrastructure majeure, initialement une ligne de transport ferroviaire complétée par un réseau logistique. Il s’agit d’un projet multifonctionnel dans les domaines des transports, de l’énergie et des télécommunications, ayant pour objectif de relier le port atlantique de Lobito en Angola aux zones minières de la République démocratique du Congo (RDC) et de la Zambie. Il est désormais considéré comme un axe régional clé de développement intégrant l’énergie et l’agriculture.
Les discussions autour du corridor de Lobito ont permis de poser les bases d’une collaboration élargie, afin que ce projet ne soit pas uniquement perçu comme une voie de transport minier, mais comme un véritable couloir de développement, à travers des investissements dans l’agriculture, l’énergie et les villes périphériques situées sur le trajet. Le Gouvernement a réaffirmé sa stratégie de développement des deux sections du corridor : Tenke–Lubumbashi–Sakania etTenke–Kolwezi–Dilolo, jusqu’à la frontière angolaise et le port de Lobito.
Enfin de compte, « le ministre des Finances a présenté la stratégie et la vision du Gouvernement pour la création de la demande, estimant que ce projet ne pourra être économiquement soutenable que si la production énergétique et minière est accrue et si la transformation locale des produits exploités est encouragée. Ce processus aura un impact positif sur l’emploi et l’agriculture ».



