Guinée Equatoriale : le taux d’inflation baisse à 2,8 % en septembre 2025
- Le corporate
- 20 octobre 2025
- Editorial
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_ Avec une baisse de 8,7% des dépenses, le Congo devrait enregistrer un déficit global de 921, 8 milliards de FCFA qui sera amorti par un excédent budgétaire lui-même en baisse drastique.
Réuni le 7 octobre 2027 à Oyo, dans le département de la Cuvette, le Conseil des ministres présidé par le président congolais Denis Sassou N’Guesso a examiné le projet de loi des finances du Congo pour le compte de l’exercice 2026. En attendant son adoption au Parlement, les grandes lignes de ce texte portent notamment sur un budget global de 2 501,4 milliards de FCFA en 2026. Celui-ci serait en baisse de 49,3 milliards FCFA -1,9) par rapport à 2 550, 7 milliards de F CFA en 2025.
Les dépenses budgétaires sont prévues à 2 267, 2 milliards de F CFA en 2026 contre 2 069, 6 milliards de FCFA dans la loi rectificative en 2025, en baisse de 197,6 milliards de FCFA (-8,7% ). De même, les recettes sont projetées à 2 501,3 milliards de FCFA. Comparés à 2025 où celles-ci étaient de 2 605,7 milliards de FCFA, elles s’annoncent en baisse de 104,4 milliards de Fcfa (-4,1%). Cette baisse des ressources de l’État aura une incidence sur le solde budgétaire malgré la chute des dépenses. Car, le budget 2026 devrait permettre de dégager un excédent estimé à 234, 2 milliards de F CFA en 2026 contre une prévision de 536,049 milliards de F CFA en 2025, soit une baisse drastique de 301,8 milliards de FCFA en un an.
Pour financer son budget, le Congo table sur l’introduction de nouvelles taxes ainsi que l’élargissement de l’assiette fiscales. Le Congo prévoit notamment mobiliser 965,9 milliards de FCFA de recettes pétrolières, 81 milliards de FCFA de recettes gazières, etc. »Le déficit prévisionnel des ressources sur les charges, arrêté à 921, 8 milliards de FCFA sera partiellement financé par l’excédent budgétaire de 280, 3 milliards de FCFA laissant subsister un gap de financement 641,4 milliards de FCFA’, précise le gouvernement de Brazzaville.
Pour ce qui est des indicateurs macroéconomiques, le pays de Denis Sassou Nguesso projette une croissance économique à 3,6% en 2026, contre 3,1% en 2025. « Cette dynamique est principalement portée par la bonne performance du secteur hors pétrole dont la croissance atteindrait 4,2%. Le secteur pétrolier, quant à lui, afficherait une croissance de 1,2% ». L’inflation, pour sa part, est attendue à 3,0% en2026, se conformant ainsi à la norme communautaire.
En matière de politique budgétaire, quatre facteurs sont pris en compte. Il s’agit premièrement de la consolidation des recettes publiques où l’accent sera mis sur l’amélioration de l’efficacité de la collecte, la digitalisation du processus, la réduction des exonérations fiscales, et l’optimisation des recettes issues des ressources naturelles(pétrole, forêt, mines). Bien plus, le gouvernement prévoit une gestion rigoureuse des dépenses de fonctionnement pour dégager l’espace budgétaire nécessaire au financement des secteurs prioritaires tels que les infrastructures, la santé, l’éducation et l’emploi des jeunes.
Par ailleurs, la soutenabilité de la dette demeure une priorité. Le gouvernement s’engage à poursuivre les efforts de réduction du niveau de la dette, à travers l’affectation d’une partie des excédents primaires aux remboursements et le respect strict du plan d’apurement de la dette intérieure et enfin, le développement des secteurs hors pétrole et la reconstitution du fonds de stabilisation à la BEAC.



