Facilité élargie de crédit : la RDC négocie un financement de 325 millions de dollars auprès du FMI

Le gouvernement de Kinshasa a réaffirmé son engagement à respecter les engagements conclus avec le FMI, à renforcer la transparence et la discipline budgétaire, et à maintenir la stabilité macroéconomique en faveur du développement national.

Le Ministre des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC), Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a officiellement entamé ce 27 octobre 2025, les discussions avec le Fonds monétaire international (FMI) dans le cadre de la deuxième revue du Programme FEC, après sa participation aux Assemblées annuelles de Washington. L’enjeu de cette mission est l’obtention d’un soutien financier totalisant environ 325 millions de dollars USD.

Selon les information du ministère des Finances, « en cas de conclusion satisfaisante, la RDC bénéficiera d’un appui budgétaire de plus de 200 millions USD et d’un soutien à la balance des paiements de près de 125 millions USD, destiné à renforcer les réserves de change à la Banque centrale du Congo ».

En d’autres termes, le déblocage du financement dépendra de l’issue du résultat des problématiques abordées au cours de la rencontre. En effet, les discussions entre la délégation congolaise et les experts du FMI ont abordé un éventail de sujets cruciaux pour évaluer la performance économique de la RDC : l’exécution détaillée du budget 2025 et l’examen de la préparation du budget 2026, l’analyse des dépenses de sécurité, un poste critique dans le contexte actuel du pays, la mise en œuvre des réformes de gestion des finances publiques et l’état d’opérationnalisation de la DGTCP (Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique). Bien plus les deux partis ont évoqué la situation sur la mise à jour sur les euro-obligations et sur la situation du contrat avec la Sino-congolaise des Mines (SICOMINES-.

Le Gouvernement a, à cette occasion, réaffirmé son engagement à respecter les engagements conclus avec le FMI, à renforcer la transparence et la discipline budgétaire, et à maintenir la stabilité macroéconomique en faveur du développement national. La mission se poursuit jusqu’au 5 novembre 2025, avant la présentation de ses conclusions au Conseil d’administration du FMI en décembre prochain.