Aviation : Démarrage imminent des activités de Fly Gabon

• Le corporate
• 16 juillet 2024
• Editorial
• Fly GABON-demarrage
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Initialement prévus pour le courant de juin 2024, les premiers vols de la nouvelle compagnie aérienne gabonaise, Fly Gabon, devraient finalement avoir lieu ce mois de juillet. C’est le sens à donner à la réception, vendredi dernier, du deuxième aéronef de la compagnie nationale, après une première acquisition le 16 juin 2024.

Ce deuxième ATR, en provenance de Toulouse (France) et d’une capacité de 70 places, est visible sur le tarmac de l’aéroport international Léon Mba. Une source interne d’Afrijet, partenaire de l’État dans ce projet, a révélé que l’arrivée du second appareil constitue l’ultime étape avant le lancement des premiers vols domestiques. La stratégie de développement de Fly Gabon prévoit une expansion progressive de son réseau, avec des vols provinciaux pour commencer, puis des vols internationaux par la suite.

Aéronefs de qualité

Malgré les critiques concernant le choix d’avions d’occasion, notamment les ATR, le ministre des Transports, le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma, a rassuré sur la qualité des acquisitions en avril dernier : “Ces aéronefs ont été achetés auprès d’ATR, qui est le constructeur numéro un d’avions régionaux dans le monde. Ils avaient été acquis par quelqu’un qui, finalement, ne s’en servait plus. Ce sont donc des aéronefs neufs. L’un a 8 mois, et l’autre n’a que 5 ans. Avant que le Gabon ne récupère ces avions, ATR a dû les soumettre à tous les processus requis, notamment des révisions et la délivrance des certificats. Ces processus ont pris un peu de temps”, a expliqué le membre du gouvernement. De quoi rassurer les populations, orphelines d’une compagnie aérienne nationale depuis 2006, année de la faillite d’Air Gabon.

Pour accélérer le lancement d’un nouveau transporteur public, l’État gabonais a racheté 56 % des parts d’Afrijet en mars dernier, afin de “s’appuyer sur son savoir-faire et ses compétences”. La compagnie nationale évoluera ainsi sous forme de société anonyme, avec un Conseil d’Administration et un Directeur général, dotée d’une gouvernance capitalisant sur les principes de management privé.