Services de paiement : avec plus de 100 000 milliards de FCFA, le Cameroun domine le marché de la Cemac
- Le corporate
- 17 octobre 2025
- Editorial
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Le Cameroun est le pays où sont effectuées la majorité des transactions de virements, retraits, chèques… tant en nombre qu’en valeur, selon la BEAC .
Selon la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) dans son ‘’Rapport sur les services de paiement dans la CEMAC’’, les prestataires des services de paiement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) ont entretenu plus de 45 millions de comptes au bénéfice de la communauté en 2023. 3,7 milliards de transactions ont été réalisées pour un montant dépassant 171 943 milliards de FCFA respectivement en hausse de 45,99% en volume et de 23,91% en valeur monétaire.
Le Cameroun est le pays où sont effectuées la majorité des transactions tant en nombre (62,83% soit 2,26 milliards d’opérations) qu’en valeur (58,77% soit 100 098 milliards de FCFA). Le Congo occupe la deuxième place en nombre (24,83% soit 896 millions de transactions), tandis que le Gabon vient en deuxième place en termes de valeur (18,93% soit 32 239 milliards de FCFA). En valeur, les virements classiques viennent en première place avec 34,02% des transactions soit 58 487 milliards de Francs CFA, suivis des retraits au guichet sur les comptes bancaires (41 136 milliards de Francs CFA, soit 27,5%) et de la monnaie électronique (16,81% des transactions, soit 28 911 milliards de Francs CFA). Les virements (dans leur ensemble) représentent 50,83% de la valeur et 96,25% en nombre de transactions de la zone », explique la Banque centrale dans son rapport.
Pour la banque la Banque centrale, cette forte progression s’explique en partie »par les actions commerciales des prestataires des services de paiement mais surtout par les effets de la conjoncture ayant entrainé une augmentation des salaires, des prestations sociales et autres avantages dont ont bénéficié les nombreux salariés de la CEMAC. La digitalisation de certains services publics a aussi contribué à cette évolution par la connexion des administrations publiques aux systèmes de paiement de la Banque Centrale et pour certains au Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC), privilégiant ainsi l’utilisation des moyens de paiement électroniques ».



