
Le Gabon vise une croissance économique de 10 % en 2025
- Le corporate
- 22 mai 2025
- Editorial
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Lors de sa rencontre avec le patronat gabonais la semaine dernière, le vice-président en charge du gouvernement, Alexandre Barro Chambrier, a réaffirmé la volonté des autorités de porter la croissance économique du pays à 10 %, bien au-delà des 2,8 % actuels.
Cette ambition, a-t-il expliqué, s’inscrit dans une dynamique de réformes audacieuses visant à stimuler l’investissement, créer des emplois et renforcer les secteurs stratégiques.
« L’élection démocratique du président de la République ouvre la voie à des réformes ambitieuses que le gouvernement entend pleinement engager pour répondre aux défis socio-économiques du pays (…) Vous, acteurs économiques, êtes au cœur de cette dynamique, car ce sont les entreprises qui créent la richesse, l’emploi et impulsent la croissance », a déclaré le membre de l’Exécutif.
Avec la Fédération des Entreprises Gabonaises (FEG), M. Chambrier a évoqué les mesures nécessaires à la réalisation de cet objectif. Parmi les axes prioritaires figurent la mise en place d’un environnement économique stable, afin de rassurer les investisseurs et encourager le développement des entreprises locales, le soutien aux secteurs clés et le renforcement du dialogue public-privé, notamment par l’instauration de comités de concertation réguliers pour favoriser la collaboration entre les autorités et les acteurs économiques.
Toutefois, plusieurs défis restent à surmonter. Si le gouvernement a amorcé une dynamique positive en réglant une grande partie de la dette intérieure — près de 926,7 milliards de FCFA ont été remboursés en 15 mois —, l’amélioration du climat des affaires demeure un enjeu majeur. Par ailleurs, une véritable politique de diversification économique et une plus grande transparence dans la gestion publique seront essentielles pour attirer davantage d’investissements.
En définitive, la collaboration entre le gouvernement et le secteur privé sera déterminante pour transformer cette ambition en réalité.