Henri-Claude Oyima : le pari gagnant d’une BVMAC attractive
- Le corporate
- 23 mars 2025
- Editorial
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En annonçant l’introduction prochaine de BGFI Holding à la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC), Henri-Claude Oyima, PDG de cet établissement bancaire et Président du Conseil d’Administration de la BVMAC, a insufflé une nouvelle dynamique à cette institution stratégique de la zone Cemac. Les récentes annonces d’introductions en bourse, notamment celle de Zenithe Insurance, une société d’assurances basée au Cameroun, confirment cet élan, semblable à un effet boule de neige.
Ces initiatives laissent entrevoir une croissance sans précédent pour la place boursière sous-régionale, estiment les spécialistes du domaine. L’annonce de l’entrée de BGFI Holding, avec ses actifs considérables, constitue déjà un moment marquant. Première banque d’Afrique centrale à intégrer la Bourse, ce signal envoyé aux marchés financiers témoigne de la volonté de Henri-Claude Oyima de crédibiliser la BVMAC en la rendant plus attractive et compétitive.
« Les principales entreprises de la région doivent montrer l’exemple en participant activement à la dynamisation de la place boursière », rappelait récemment le dirigeant gabonais.
Cette dynamique devrait permettre à la BVMAC de croître davantage et de combler son retard par rapport à sa consœur de l’UEMOA, la BRVM, bien plus développée, avec une capitalisation boursière de 7 560 milliards de FCFA et 46 sociétés cotées (contre seulement 6 pour la BVMAC).
Nommé à la tête du Conseil d’Administration de la BVMAC en 2019 et reconduit en mai dernier, Henri-Claude Oyima a engagé une série de réformes visant à renforcer l’attractivité de la Bourse sous-régionale. Parmi ces réformes figurent la création d’un indice boursier baptisé « BVMAC All Share Index », l’extension du fixing de trois à cinq jours par semaine (du lundi au vendredi), et la mise en place d’ordres dits « au marché » ou « market orders » sur tous les compartiments.
D’autres mesures sont en préparation pour encourager le public à investir en bourse, telles que le fractionnement de la valeur des actions pour les rendre accessibles aux petits épargnants, l’investissement via le Mobile Money, et l’instauration d’un compartiment hors-cote pour faciliter les échanges de valeurs non listées.
