Menace de grève à COMILOG : Le dialogue comme réponse aux revendications syndicales

La Compagnie Minière de l’Ogooué (COMILOG), leader mondial du secteur du manganèse avec une production annuelle de plus de 7 millions de tonnes, se retrouve sous les projecteurs en raison d’un préavis de grève émis par plusieurs syndicats, dont SYLTRAC, SYMIGA, SYNATIEX, SYNAC, SMIC et STRIMM.

Les syndicats revendiquent, entre autres points, le départ de l’Administrateur Directeur Général (ADG), Léod Paul Batolo. Occasion pour l’entreprise de rappeler que bien que le droit de grève soit reconnu en République gabonaise, il est encadré. En effet, le droit de grève vise à protéger les droits et intérêts professionnels, économiques et sociaux.

Les revendications actuelles soulèvent des interrogations quant à leur légitimité, notamment au regard de la demande concernant le départ de l’ADG, lequel est, pour rappel, nommé par le Conseil d’Administration de l’entreprise. Selon des enquêtes menées par certains médias de la place, les avis parmi les collaborateurs ne sont pas unanimes. Pis, une absence de dialogue avec la hiérarchie pourrait nuire aux objectifs généraux de l’entreprise, et ressemblerait davantage à une tentative d’instrumentalisation des revendications sociales par un groupe restreint dont les véritables intentions pourraient être révélées à l’avenir. C’est dire que ces revendications peuvent avoir des répercussions négatives sur les objectifs économiques de COMILOG.

Dialogue et résolution de la crise

Les syndicats SYLTRAC, SYMIGA, SYNATIEX, SYNAC, SMIC et STRIMM sont invités à recentrer leurs revendications sur la défense des intérêts des travailleurs, en évitant des actions susceptibles de compromettre la légitimité de leur engagement envers les travailleurs. Une grève pourrait nuire à la fois aux employés et à l’entreprise, entraînant une baisse de performance et affectant les primes liées aux objectifs.

La Direction générale de COMILOG se déclare ouverte au dialogue et exprime son étonnement face à l’ajout de nouveaux points au cahier de revendications initial. La direction dit avoir consacré 150 heures de réunions avec les partenaires sociaux au cours des deux dernières années, preuve de sa volonté de maintenir un dialogue constructif.

En tant qu’entreprise citoyenne et acteur clé de l’économie gabonaise, COMILOG reste déterminée à résoudre cette situation à l’amiable, tout en poursuivant ses objectifs globaux.

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