L’Algérie devient membre de la banque des BRICS
- Le corporate
- 5 septembre 2024
- Editorial
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L’Algérie a été officiellement acceptée comme membre de la Nouvelle Banque de Développement des BRICS (NDB), a annoncé, ce samedi 31 août, la présidente de cette institution, Dilma Rousseff, citée par l’agence Reuters.
« Nous avons un processus pour autoriser de nouveaux membres à la banque… L’Algérie a été autorisée à devenir membre de la banque », a-t-elle déclaré aux journalistes en marge de la neuvième réunion annuelle de la banque qui s’est tenue en Afrique du Sud.
Pour rappel, l’Algérie avait demandé officiellement à rejoindre cette banque en 2023, avec une première contribution à hauteur de 1,5 milliard de dollars.
Membre de la banque, et non des BRICS
Si les BRICS sont un groupe géopolitique et économique composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, la Nouvelle Banque de Développement (NDB), également connue sous le nom de Banque des BRICS, a quant à elle été créée par les pays membres des BRICS en 2014. Son objectif principal est de financer des projets d’infrastructure et de développement durable dans les pays membres et dans d’autres économies émergentes.
La NDB vise à offrir une alternative aux institutions financières traditionnelles comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI), souvent perçues comme dominées par les pays occidentaux.
Pour l’heure, la NDB compte 10 membres, dont les cinq pays originaux des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ainsi que l’Égypte, les Émirats Arabes Unis, l’Éthiopie, l’Iran, et désormais l’Algérie.
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